Romans et nouvelles

Coperta unu
Lévy, 1854 - 309 pagini

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Pasaje populare

Pagina xii - Tout m'étonnait dans cette liberté tant souhaitée et à laquelle j'arrivais enfin. Les charmes que j'y trouvais n'étaient pas ceux que j'avais rêvés; ces compagnons si gais, si aimables, si nobles, que je m'étais figurés, je ne les trouvais pas, mais à leur place des polissons trèségoïstes. Ce désappointement, je l'ai eu à peu près dans tout le courant de ma vie.
Pagina lxiv - Est-il besoin d'ajouter que les cheveux et la barbe étaient soigneusement teints en brun foncé. Puis, le cigare à la bouche, le chapeau légèrement sur l'oreille, et la canne à la main, il se mêlait aux beaux du boulevard des Italiens. Sa susceptibilité pour tout ce qui composait sa toilette était extrême ; une observation, quelque légère qu'elle fût, sur la coupe d'un habit ou d'un pantalon, pouvait le choquer sérieusement, car elle lui apparaissait comme une sorte d'épigramme à l'adresse...
Pagina lvii - Mais au fond, cher lecteur, je ne sais pas ce que je suis : bon, méchant, spirituel, sot. Ce que je sais parfaitement, ce sont les choses qui me font peine ou plaisir, que je désire ou que je hais.
Pagina 78 - Fie, fie upon her ! There's language in her eye, her cheek, her lip, Nay, her foot speaks ; her wanton spirits look out At every joint and motive1 of her body.
Pagina xcviii - Il faut écrire pour se faire plaisir à soi-même, écrire comme je vous écris cette lettre; l'idée m'en est venue, et j'ai pris un morceau de papier. C'est faute de courage que nous n'avons plus d'artistes. Nierez-vous que Canova et Rossini ne soient de grands artistes? Peu d'hommes ont plus méprisé les critiques. Vers 1785, il n'y avait peut-être pas un amateur à Rome qui ne trouvât ridicules les ouvrages de Canova.
Pagina lvi - Quand je me mets à écrire, je ne songe plus à mon beau idéal littéraire, je suis assiégé par des idées que j'ai besoin de noter. Je suppose que M. Villemain est assiégé par des formes de phrases ; et ce qu'on appelle un poète, un Delille, un Racine, par des formes de vers.
Pagina liii - Je me promenais , dit-il , avec Buratti presque tous les jours, de neuf heures à minuit, en décembre 1830 et mars 1831. Nous soupions ensemble , après minuit, de deux heures à trois heures et demie, dans le café de la place Saint-Marc , voisin du café Florian , du côté de la Piazzetta. Je l'aimais tendrement. C'était alors un joli garçon de quarante-cinq ans , toujours fort bien mis. La figure était charmante et fine , l'œil peu animé , excepté après avoir récité trois cents vers....
Pagina 13 - Excepté dans les moments où je jouis du bonheur d'être seul avec toi, mon unique plaisir consiste à vivre isolé, et sans personne au monde qui ait le droit de m'adresser la parole. — Cher Octave, ce goût singulier est l'effet de ta passion désordonnée pour les sciences; tes études me font trembler; tu finiras comme le Faust de Goethe.
Pagina 166 - ... existence. Je penserai à lui, j'apprendrai ses succès. Les souvenirs de la société offrent bien des existences semblables à celle que je mènerai. Ces prévoyances étaient justes, mais l'idée affreuse pour une jeune fille de pouvoir, avec quelque apparence de justice, être exposée à la calomnie de toute une maison, et encore de la maison où vivait Octave, jeta sur la vie d'Armance un sombre que rien ne put dissiper. Si elle entreprenait de se soustraire au souvenir de ses torts, car...
Pagina 50 - Je ne trouve en moi rien de ce que vous appelez le sens intime, aucun éloignement instinctif pour le crime. Quand j'abhorre le vice, c'est tout vulgairement par l'effet d'un raisonnement et parce que je le trouve nuisible.

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