Imagini ale paginilor
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38.

Who would not wish Anytus for a foe?]

One of the accusers of Socrates.

ODE XLVIII.

Page 43. With awful horror we behold

Th' immense Alcides' monstrous mould:
While Venus, queen of soft desires,

Each tender gentler thought inspires.]

The Hercules of the Farnese and the Venus de Medicis. ib. Behold with thee they die away,

To Roman ignorance a prey,] In the year of Rome 585, the Romans, under the conduct of Paulus Aemilius, in the second Macedonian war, entirely subdued Greece, and led Perseus king of Macedon in triumph. It was not till after this victory that the Romans had any taste for the fine arts

Graecia capta ferum victorem cepit, et artes
Intulit agresti Latio, etc.

HORACE, Epist. I. Lib. ii.

44. Again they feel the fatal blew,

And sink beneath the Vandal foe.

In the eighteenth year of Honorius, in the consulship of Veranes and Tertullus, Rome was besieged and taken by the Barbarians, under the conduct of Godigisele, king of the Vandals.

ib. Alas! in vain she strove t

assuage

The enthusiast zealot's bigot rage.] Pope Gregory, who ordered all the ancient statues and paintings to be destroy, that there might be no remains of Heathenism.

45.

Whate'er the poet's fancy taught,
Or imag'd to his wanton thought:]

See Homer's description of the gardens of Alcinous,
Odyss. vii. V. 112.

ib. Wouldst thou with Innocence reside,

Behold the temple's modest pride ;]

The Temple of Innocence, and Hermit's Cell, in the gardens at Goodwood.

46. Here may'st thou weep thy favourite Rome,

Sad-sighing o'er each martyr's tomb :]

The Catacombs at Goodwood. Those in the Via Appia near Rome are generally supposed to be caves, where the primitive christians concealed themselves from their persecutors, and interred those who were martyrs for their religion. Mr. Wright, in his Travels through Italy, Vol. I. p. 357, acquaints us, that at the mouth of some of the niches were to be seen small vials like lachrymatories tinged with red, which they esteemed an indication that the bodies of martyrs were deposited there.

ib. Or wouldst thou newer worlds survey,]

Alluding to the American wood at Goodwood. America is, from the late discovery of it, called the New World.

47. Fancy such raptures shall suggest,

Lov'd inmate of thy ravish'd breast;

Shall point where wanton zephyrs stray,

And o'er th' unruffled ocean play;]

America is bounded on the west by the Pacific Ocean, and on the East by the Atlantic.

NOTES

ON

ODES OF THE SECOND CLASS.

ODE XI.

Page 102. This Ode is founded upon a part of GRESSET'S sur la MEDIOCRITE.

SEDUITS par d'aveugles idoles

Du Bonheur; fantomes frivoles,
Le vulgaire & les grands ne te suivirent pas :
Tu n'eus pour sujets que ses sages

Qui doivent l'estime des âges

A la sagesse, acquiesce en marchant sur tes pas.

Tu vis naîtres dans tes Retraites

Ces nobles et tendres poëtes,

Dont la voix n'eut jamais forme de sons brillans,
Si le fracas de la fortune

Ou si indigence importune

Eût troublé leur silence, ou cachè leurs talens.

Mais en vain tu fuyois la gloire:

La renommé, et la victoire

Vinrent dans tes dèserts se choisir des héros,
Mieux formesé par tes loix stoïques

Aux vertus, aux faits héroïques

Que parmi la molesse, et l'orgueil des faisceaux.

Pour Mars tu formois, loin des villes
Les FABRICES, et les CAMILLES,
Et ses sages vainqueurs, philosophes guerriers
Qui, du char de la Dictature

Descendant a l'agriculture,

Sur tes secrets autels rapportoient leurs lauriers.

Trop heureux, Déïte paisible,

Le mortel sagement sensible,
Qui jamais loin de toi a portè ses desirs,
Par sa douse mélancholie

Sauvé de l'humaine folie,

Dans la vérité seul il cherche ses plaisirs.

Ignoré de la multitude,

Libre de tout servitude,

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Il n'envia jamais, les grands biens, les gran noms,

Il n'ignore point que la foudre

A plus souvent réduit en poudre

Le pin de monts altiers, que l'ormeau des valons.

Sourd aux censures populaires

Il ne craint point les yeux vulgaires,
Son eil perce au-delâ de leur foible horison:
Quelques bruits que la foule en séme,

Il est satisfait de lui-même,

S'il a scû meriter l'aveu de la raison.

Il rit du sort, quand les conquêtes
Promenent de têtes en têtes

Les couronnes du nord, ou celles du midi :
Rien n'altère sa paix profonde,

Et les derniers instans du monde

N'epouvanteroient point son cœur encor hardi.

Amitié, charmante immortelle,

Tu choisis à si cœur fidèle

Peu d'amis mais constans, vertueux comme lui:
Tu ne crains point que la caprice,

Que l'intérêt les désunisse,

Ou verse sur leurs jours les poisons de l'ennui.

Ami des frugales demeures,

Sommeil pendant les sombres heures,
Tu repans sur ses yeux tes songes favoris;
Ecartant ces songes funébres

Qui, parmi l'effroi des tènèbres,
Vont reveiller les grands sous les riches lam bris.

C'est pour ce bonheur légitime

Que le modeste ABDOLONYME N'acceptoit qu'à regret le sceptre de Sidon: Plus libre dans un sort champêtre,

Et plus heureux qu'il ne scût l'être Sur le trône eclatant des ayeux de DIDON.

C'est par ces vertus pacifiques

Par ces plaisirs philosophiquet

Que tu scais, cher R***, remplir d'utiles jours.
Dans se Tivoli solitaire,

Oú le CHER de son onde claire
Vient a l'aimable LOIRE associer le cours.

Fidèle á ce sage sistême,

Là, dans l'étude de toi même, Chaque soleil te voit occuper tes loisirs;

Dans le brillant fracas du monde,

Ton nom, ta probité profonde

T'eut doncé plus d'eclat, mais moins de vrais plaisirs,

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