That grieves me when I see my shame in him. To over-go thy plaints, and drown thy cries? Son. Ah, aunt! you wept not for our father's death; How can we aid you with our kindred tears? Daugh. Our fatherless distress was left unmoan'd, Q. Eliz. Give me no help in lamentation, Chil. Ah! for our father, for our dear lord Clarence! 'Duch. Was never mother, had so dear aloss. dont la vue me déchire le cœur, quand j'y yois mon opprobre. Toi, tu es veuve, mais tu es mère, et tes enfants te restent pour te consoler; mais la mort, qui a arraché mon époux de mes bras, m'a enlevé aussi les deux soutiens sur lesquels s'appuyaient mes faibles mains, Clarence et Édouard ! Oh, ton âme n'a qu'une moitié de ma douleur à supporter ! N'est-il donc pas juste que mes plaintes parlent plus haut que les tiennes, et que mes cris étouffent tes cris? Le fils.- Ah ! ma tante, vous n'avez pas eu de larmes pour la mort de notre père; comment pourrions-nous maintenant joindre nos pleurs aux vôtres ? La fille.—On a laissé sans pleurs notre douleur d'orphelins: votre douleur de veuve aussi restera sans larmes compatissantes. Elis.-Oh! laissez-moi seule à mes pleurs: leur source n'est point tarie : puisse-t-elle, soumise à l'influence de la lune, être assez abondante pour inonder ce monde du déluge de mes larmes! Ah, mon mari ! mon cher seigneur Édouard (1) ! Les deux enfants. Ah! notre père ! notre cher seigneur Clarence. La duch. -Hélas! tous les deux ! tous les deux mes enfants! Édouard! Clarence ! Elis. Quel autre appui avais-je au monde qu'Édouard? Et il n'est plus ! Les deux enfants. Clarence? Et il n'est plus ! La duch.-Quels autres appuis me restait-il, qu'eux tous ? Et ils ne sont plus ! Elis. Jamais veuve n'a pleuré une perte plus cruelle! Les deux enfants. Jamais enfants n'ont pleuré une perte plus cruelle. La duch.―Jamais mère n'a pleuré une perte plus cruelle.. Hélas! je suis la mère de toutes ces douleurs; leurs malheurs: se partagent entre eux, le mien les réunit tous. Elle pleure un Édouard, je le pleure aussi. Je pleure un Clarence; elle point. Ces enfants pleurent Clarence, et moi je le pleure comme eux; mais je pleure aussi un Édouard, et ils n'ont pas d'Édouard à (1) C'était l'idée populaire du temps de Shakspeare que la lune faisait pleurer les pierres de là ce proverbe," the dew comesfrom the moon," la rosée vient de la lune. Le poète a sacrifié ici au mauvais goût italien qui dominait à cette époque. Alas! you three, on me, threefold distress'd, Pour all your tears, I am your sorrow's nurse, And I will pamper it with lamentations. Dor. Comfort, dear mother; God is much displeas'd, Which with a bounteous hand was kindly lent; For it requires the royal debt it lent you. Riv. Madam, bethink you, like a careful mother, Of the young prince your son: send straight for him,- Drown desperate sorrow in dead Edward's grave, Enter GLOCESTER, BUCKINGHAM, STANLEY, HASTINGS, Glo. Sister, have comfort: all of us have cause To wail the dimming of our shining star; But none can cure their harms by wailing them. I did not see your grace:- Humbly on my knee I crave your blessing. Duch. God bless thee; and put meekness in thy breast, Love, charity, obedience, and true duty! Glo. Amen; and make me die a good old man! That is the butt-end of a mother's blessing; I marvel, that her grace did leave it out. (Aside) Buck. You cloudy princes, and heart sorrowing peers, Now cheer each other in each other's love: Riv. Why with some little train, my lord of Buckingham? pleurer! C'est sur moi, trois fois malheureuse, que retombent vos larmes à vous trois. Mère de ceux que vous pleurez, j'entretiendrai votre douleur par le spectacle de mon désespoir. Dors.-Prenez courage, ma bonne mère; Dieu s'offenserait de vous voir ainsi payer d'ingratitude ce qui fut son ouvrage. Dans les choses de ce monde, on appelle ingrat celui qui paie une dette de mauvaise grâce, quand une main généreuse lui a prêté avec bonté. Ce serait bien plus ingrat encore d'accuser ainsi le ciel, parce qu'il vous redemande le prêt royal que vous teniez de lui. Riv.—Madame, pensez, comme le doit une tendre mère, au jeune prince, votre fils; envoyez-le chercher sur-le-champ, pour qu'il soit couronné. Il est maintenant toute votre consolation ensevelissez ces douleurs et ce désespoir dans le tombeau d'Édouard mort, et replacez toutes vos joies sur le trône d'Édouard vivant. GLOCESTER, BUCKINGHAM, STANLEY, HASTINGS, Ratcliff, etc., entrent. Glo.-Ma sœur, consolez-vous: nous avons tous un juste sujet de pleurer notre étoile brillante qui s'est obscurcie; mais personne ne peut guérir ses maux avec des larmes... Madame, ma mère, je vous demande pardon, je n'avais pas vu votre grâce: -je vous demande humblement à genoux votre bénédiction. La duch.-Que Dieu te bénisse et mette au fond de ton cœur la bonté, l'amour, la charité, l'obéissance et la fidélité au devoir! Glo. Amen! Et qu'il m'accorde de mourir vieux et homme de bien ! c'est la fin de toute bénédiction maternelle. (Apart.) Je m'étonne que sa grâce l'ait oublié. Buck. Vous tous, princes en deuil, et vous pairs dont le cœur est rempli de tristesse, qui portez ensemble le poids de cette douleur commune, consolez-vous les uns les autres dans une mutuelle amitié. Si nous avons perdu la moisson de bonheur que nous espérions de ce roi, nous pouvons recueillir encore celle que nous promet son fils. La récente amitié de vos cœurs, si pleins d'animosités cruelles autrefois et maintenant apaisés et réunis, gardons-la toujours, conservons-la avec soin; et qu'elle nous soit chère à jamais. Maintenant, il conviendrait, je pense, d'envoyer à Ludlow une suite peu nombreuse chercher le jeune prince et de l'amener à Londres pour le couronner roi. Riv. Pourquoi donc une suite peu nombreuse, mylord Buckingham? Buck. Marry, my lord, lest, by a multitude, By how much the estate is green, and yet ungovern'd: Glo. I hope, the king made peace with all of us; Riv. And so in me; and so, I think, in all: Which, haply, by much company might be urg'd: That it is meet so few should fetch the prince. Glo. Then be it so; and go we to determine Who they shall be that straight shall post to Ludlow. Madam, (Exeunt all but GLOCESTER and BUCKINGHAM.) Buck. My lord, whoever journeys to the prince, For God's sake, let not us two stay at home: For, by the way, I'll sort occasion, As index to the story we late talk'd of, To part the queen's proud kindred from the prince. My oracle, my prophet! - My dear cousin, I, as a child, will go by thy direction. Towards Ludlow then, for we'll not stay behind. (Exeunt). SCENE III.-THE SAME. A STREET. Enter two Citizens, meeting. 1 Cit. Good morrow', neighbour: Whither away so fast? 2 Cit. I promise you, I scarcely know myself: Hear you the news abroad? 1 Cit. Yes; the king's dead. 2 Cit. Ill news, by'r lady; seldom comes the better: I fear, I fear, 'twill prove a giddy world. |