PASS. SENIOR FRENCH. DICTATION. Le jeudi saint, le roi lavait toujours les pieds des pauvres. Je vous prie,' disait-il à ses seigneurs, 'pour l'amour de Dieu et pour l'amour de moi, de vous accoutumer à leur laver les pieds. Ne dédaignez pas ce que Dieu fit pour notre enseignement." Dès son enfance il avait pitié des pauvres. Tous les jours au diner et au souper il faisait asseoir à sa table trois malheureux vieilards, qui mangeaient la même viande que lui et après le repas il leur donnait une somme d'argent. Partout où il allait, il faisait manger 'à six fois vingt' pauvres du pain, du vin, de la viande ou du poisson. Pendant le Carême et l'Avent jusqu'à deux cents pauvres mangeaient dans son palais. Maintes fois il tranchait leur pain et leur viande, les mettait devant eux et leur donnait à boire de ses propres mains, avant de manger et de boire lui-même. Le roi mangeait toujours ce qu'on lui découpait, et ne demandait pas ce qu'on allait lui donner. Il ne prenait jamais de vin pur. Après son retour de la Terre-Sainte, il ne porta plus d'éperons dorés et les fourrures de ses robes n'étaient que de lièvre et d'agneau. 1 SCIENTIFIC FRENCH. SECOND YEAR. Translate into English: 1. Gaston. Vous ici, messieurs? vous vous êtes trompés de porte. L'escalier de service est de l'autre côté. Salomon. Nous n'avons pas voulu sortir sans vous voir, monsieur le marquis. Gaston. Je vous tiens quitte de vos remerciements. Chavassus. Vous nous avez assez longtemps traités de Gobseck. Cogne. De grippe-sous. Salomon. De fesse-Mathieu. Chavassus. Nous sommes bien aises de vous dire que nous sommes d'honnêtes gens. Gaston. Quelle est cette plaisanterie? Cogne. Ce n'est pas une plaisanterie, monsieur, nous Vous prêté notre argent à six pour cent. avons Gaston. Mes billets n'ont-ils pas été acquittés intégralement? Salomon. Il s'en manque d'une bagatelle, comme qui dirait deux cent dix-huit mille francs. 2. C'est la force en vertu de laquelle les corps animés d'un mouvement de rotation tendent à s'éloigner du centre de rotation. Pour produire cette force, il suffit de faire tourner rapidement une pierre ou une balle de plomb attachée à l'extrémité d'une corde, dont on tient l'autre extrémité dans la main; on voit alors la corde se tendre et d'autant plus que le mouvement de rotation est plus rapide. Recherchons la cause de cet effet. Si la pierre était abandonnée à elle-même, il est évident qu'à ce moment elle suivrait l'impulsion dont elle est animée, mais elle ne peut fuir, maintenue qu'elle est par la corde. D'un autre côté, puisque la corde se tend, il faut bien qu'à son tour la pierre exerce une certaine traction sur cette corde, absolument comme si elle était soumise à l'action d'une force qui tendrait à l'éloigner du cercle qu'elle décrit. Cette force se nomme, par suite, la force centrifuge, 3. On peut, à volonté, faire sortir de la vapeur froide ou chaude d'une chaudière à vapeur en ébullition. De même, l'homme pourra à volonté souffler de l'air chaud ou froid. La température du corps étant de 36°, il n'y a rien d'étonnant que l'air qui sort des poumons puisse réchauffer les doigts si la température ambiante est dans le voisinage de 0°, mais il importe de remarquer que lorsqu'on souffle sur ses doigts pour les réchauffer, instinctivement on ouvre largement la bouche, et on laisse glisser doucement l'air sur les mains, de manière à mélanger, aussi peu que possible, l'air chaud provenant de la poitrine à l'air froid de l'atmosphère. C'est une expérience analogue à celle de la chaudière qui laisse écouler la vapeur à la température où elle s'est formée. Au contraire, si l'on souffle sur un liquide chaud pour le refroidir, on entr'ouvre à peine la bouche, et l'on comprime dès lors l'air qu'elle contient, au moment où l'on expulse ce gaz. Celui-ci se dilate à sa sortie; par suite, en venant tomber sur le liquide, il en provoque l'évaporation, d'où résulte un abaissement de température. 4. Quelque temps après, un hasard heureux lui fit entrevoir sa découverte sous un jour tout nouveau. Ayant besoin d'une plaque de cuivre pour former un de ses petits couples voltaïques, et ne trouvant point sous la main de disque de cuivre, l'idée lui vint d'employer à la place une pièce de monnaie. Il réunit donc cette pièce à une rondelle de zinc par un fil métallique. Le couple fut disposé comme à l'ordinaire et le dépôt ne tarda pas à commencer. Au bout de quelques heures, trouvant que l'expérience ne marchait pas suivant son désir, il observa que tous les détails de la pièce étaient reproduits sur ces fragments de cuivre avec une fidélité rigoureuse. Il répéta aussitôt la même expérience, mais en se servant d'une médaille de cuivre dont le relief était considérable, et il y fit déposer une croûte de cuivre d'un millimètre d'épaisseur environ. Ayant ensuite détaché cette croûte avec précaution, il vit qu'elle était un fac-simile mathématiquement exact de la médaille. SCIENTIFIC FRENCH. THIRD YEAR. Translate into English: 1. Quand il s'agit de reproduire par la synthèse, non plus les matières minérales, mais les substances qu'on rencontre dans les tissus des êtres vivants, on rencontre de telles difficultés, qu'on a cru pendant longtemps qu'il serait toujours impossible de les vaincre, mais les travaux remarquables de M. Berthelot ont montré récemment, au contraire, qu'il était possible de préparer artificiellement un certain nombre de matières sécrétées par les êtres vivants; il a réalisé quelques-unes de ces synthèses, et notamment celle de l'acide formique qui existe dans les fourmis, et qui donne aux orties la propriété corrosive qui les distingue; on conçoit même la possibilité d'arriver dans un avenir plus ou moins prochain à préparer le sucre, les corps gras, les principes toxiques et médicamenteux qui se trouvent dans les végétaux, mais pour quelques autres matières l'espérance même est interdite. 2. Suivant les circonstances, il y aura lieu de donner la préférence à tel ou tel mode de transport, à tel ou tel mode de distribution, sans que ce choix implique d'ailleurs, aucune supériorité d'un système sur l'autre, comme tendent trop souvent à le faire accoire les prospectus. Il y aurait lieu de terminer ces considérations générales relatives à la distribution de l'énergie électrique par quelques chiffres qui permettent de juger de ses progrès, mais il est impossible de dresser, même approximativement, cette statistique, en présence du développement sans précédent de ces stations centrales. On peut néanmoins affirmer qu'à la fin de l'année 1892 il y avait dans le monde entier, et rien que pour le service des stations centrales, une puissance de plus d'un million de chevaux-vapeur exclusivement employés à la production de l'énergie électrique. 3. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il existe, depuis près d'un an, un échantillon de bois fondu, qui, bien qu'ayant été obtenu sans outillage, c'est-à-dire dans des conditions entièrement désavantageuses, n'en présente pas moins les particularités les plus remarquables. C'est ainsi que sa dureté relative est sensiblement supérieure à celle de la matière dont sont composés les caractères |